Demander aux éventuels témoins leurs noms et coordonnées pour les contacter ultérieurement en vue d’obtenir leur témoignage. En cas d’agression sexuelle, conservez les éléments de preuve si vous en avez (vêtements portés et non lavés, etc).

En cas d’agression physique : rendez-vous de préférence aux services d’urgences pour obtenir un certificat médical précisant la nature et la gravité des lésions, ainsi que la durée d’incapacité totale de travail.
N’hésitez pas à prendre ou faire prendre des photos de vos blessures.
En cas d’agression sexuelle : un dépistage et/ou une prise en charge adaptée vous sera proposé si nécessaire, pour vous protéger des infections et maladies sexuellement transmissibles et/ou pour prévenir un risque de grossesse.

Attention : Le certificat d’ITT ne vaut pas comme arrêt de travail pour l’employeur. Il est préférable de faire les deux démarches en parallèle.

Déposer plainte par écrit auprès du Procureur de la République, ou physiquement auprès de la Police Nationale ou de la Gendarmerie Nationale : il est conseillé de déposer plainte au plus tôt dans le commissariat ou au poste de gendarmerie le plus proche. Sur Lyon, en dehors des heures de bureau et le weekend, seul le commissariat du 8ᵉ vous recevra.

• Veiller à mentionner les propos et/ou injures LGBTIAQ+phobes proférés, leur inscription dans la déposition permettra éventuellement de retenir la circonstance aggravante, au moment du procès, du caractère discriminatoire de l’agression.
• Veiller à ce qu’il s’agisse bien d’une plainte et non pas d’une main courante.
• Avant de signer, relire attentivement la déposition, vérifier la mention du caractère LGBTIAQ+phobe de l’agression, insister s’il y a lieu pour que toutes vos déclarations/les déclarations de la victime y soient mentionnées. En cas d’oubli, il est possible de revenir compléter sa déclaration.
• Demander une copie intégrale de la déposition, et ne pas se contenter d’un simple récépissé mentionnant le numéro de la plainte.

Attention :
En vertu de l’article 15-3 du Code de procédure pénale, aucun commissariat ou gendarmerie ne peut refuser d’enregistrer une plainte.
En vertu de l’article 10-4 du Code de procédure pénale, il est possible de demander à être accompagné•e de la personne majeure de son choix, au cours du dépôt de plainte et à tous les stades de l’enquête.

Si vous ne souhaitez pas déposer plainte, il est possible déposer une main courante par la police, ce qui permet de consigner les faits sans que son auteur•rice soit informé•e de la démarche.